Attentat de Karachi : « Sarkozy est au coeur de la corruption »

Vendredi 18 décembre 2009

Attentat de Karachi : « Sarkozy est au cœur de la corruption »

Extraits d’un article mis en ligne sur le site Rue89.com :

L’avocat des familles de victimes dépose plainte pour « entrave à la justice, corruption, faux témoignage et extorsion ».

La liste des infractions relevées dans la plainte est large, mais elle qualifie juridiquement plusieurs informations parues dans la presse depuis un an et demi. Car c’est bien ce paradoxe qui a fait bondir les familles : comment la presse pouvait-elle savoir ce que même les juges antiterroristes ignoraient ?

entrave à la justice : ce point vise l’action du parquet de Paris qui a juste « oublié » de transmettre des pièces de l’enquête menée au pôle financier sur la vente des sous-marins Agosta aux juges du pôle antiterroriste chargés de l’enquête sur l’attentat

corruption passive et active : la qualification recouvre l’ensemble des commissions versées en marge de ces contrats ; en tout cela représente au moins 75 millions d’euros, sur un contrat de 825 millions d’euros (5,4 milliards de francs en septembre 1994)

faux témoignage : Jean-Marie Boivin, ancien consultant de DCNI, devenu ensuite gérant d’une cascade de sociétés off-shore au Luxembourg et en Suisse, a nié les montages révélés dans les rapports Nautilus

Extorsion et tentative d’extorsion en bande organisée : le même Jean-Marie Boivin a adressé plusieurs courriers au président Chirac, à plusieurs ministres, ainsi qu’à la DCN, menaçant les uns et les autres de faire des révélations si le reliquat des commissions n’était pas réglé ; il prétend avoir des documents compromettants dans un coffre à Zurich (Suisse)

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