Birmanie : Total menacé de poursuites pour complicité de crime contre l’humanité

Mardi 2 octobre 2007 — Dernier ajout vendredi 27 mars 2009

Birmanie : Total menacé de poursuites pour complicité de crime contre l’humanité

Extraits de l’article mis en ligne sur le site du journal La Tribune :

La justice belge va reprendre l’instruction de la plainte déposée contre le groupe pétrolier français par des réfugiés birmans pour complicité de crime contre l’humanité lors de la construction d’un gazoduc en Birmanie.

La présence de Total en Birmanie continue à braquer les projecteurs sur le groupe pétrolier. Après l’appel lancé la semaine dernière par Nicolas Sarkozy au gel des investissements du groupe dans ce pays, c’est aujourd’hui la perspective de poursuites pour complicité de crime contre l’humanité qui est agitée en Belgique.

L’avocat de quatre réfugiés birmans, Me Alexis Deswaef, a en effet annoncé ce mardi que la justice belge allait relancer l’instruction contre le groupe pétrolier. Ces réfugiés accusent le groupe pétrolier français de complicité de crime contre l’humanité en Birmanie lors de la construction d’un gazoduc.

A partir de 1992, Total a procédé à des investissements considérables pour l’exploitation du champ gazier de Yadana, dans le sud du pays, où il a produit l’an dernier 17,4 millions de mètres cube de gaz par jour, qui alimentent des centrales électriques en Thaïlande. La construction du gazoduc a été un énorme chantier, qui a suscité notamment des soupçons sur l’utilisation éventuelle d’une main d’œuvre forcée fournie par la junte militaire au pouvoir en Birmanie.

La plainte des réfugiés birmans en Belgique a été déposée en 2002. Elle a d’abord été jugée recevable en 2005 par la Cour constitutionnelle belge. Lire la suite sur le site du journal La Tribune.

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