Ces petits paradis fiscaux français qu’on laisse prospérer

Samedi 18 octobre 2008 — Dernier ajout samedi 29 novembre 2008

Ces petits paradis fiscaux français qu’on laisse prospérer

Extraits de l’article en ligne sur le site de Rue89.com :

Les paradis fiscaux « ne doivent plus exister », a déclaré un François Fillon emporté par la crise, le 14 octobre. Le Premier ministre pensait-il aux places off shore qu’abrite le territoire français ?

Selon les spécialistes, Saint-Martin, Saint-Barthélémy, Tahiti, Wallis-et-Futuna mais aussi des départements d’outre-mer peuvent fonctionner comme des paradis fiscaux, voire des places de blanchiment.

N’empêche. Mieux contrôler les zones d’ombre financières qui existent sur le territoire français est a priori plus facile que de s’attaquer aux règles fiscales des îles Caïman ou au secret bancaire du Liechtenstein.

Pour le journaliste Christian Chavagneux, rédacteur en chef adjoint à Alternatives Economiques et co-auteur (avec Ronen Palan) d’un « Repères » sur les paradis fiscaux (La Découverte, 2007), c’est évident :

« Vous pouvez utiliser les niches fiscales d’outre-mer pour faire fuir des capitaux, mais ces niches posent aussi la question du blanchiment. Dès que vous ouvrez des portes qui permettent légalement de réduire l’imposition, vous tentez des gens qui ont acquis des fonds illégalement de les réinvestir dans un circuit légal. »

« Les habitants de Saint-Barthélémy ne voient pas du tout l’effet de ce statut sur leur niveau de vie. Au contraire, le coût de la vie a plutôt tendance à grimper », relève Michel Roy, directeur du plaidoyer international au Secours Catholique, qui fait partie de la plateforme paradis fiscaux et judiciaires avec une dizaine d’ONG (dont Attac, le CCFD, Oxfam, Transparence International…).

Lire la suite sur le site de Rue89.com.

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