Frapper la gazo-dictature birmane au portefeuille

Lundi 8 octobre 2007

Frapper la gazo-dictature birmane au portefeuille

Par Jacques Cartis (Journaliste) 13H25 08/10/2007

La « gazo-dictature » birmane est extrêmement vulnérable aux sanctions, pour peu qu’elles soient sérieusement envisagées. Il suffit, pour s’en rendre compte, de ne pas se laisser égarer par les allégations des pétroliers, des gouvernements, de certains médias et parfois même… d’humanitaires*.

Extraits de l’article mis en ligne sur le site de Rue89.com :

Comme vient de le rappeler Christophe de Margerie, le flamboyant PDG de Total (dans son interview au Monde du 5 octobre) : "Globalement, Yadana a rapporté 350 millions d’euros à l’Etat birman en 2006." Avec le seul autre gazoduc en fonctionnement, Yetagun, opéré par le malaisien Petronas, qui alimente le même unique client, l’électricien thailandais EGAT, la junte perçoit plus de la moitié de ses vitales ressources en devises.

Coïncidence : les deux pays –les Etats-Unis et la France- qui déploient, sans grand succès, un intense activisme au conseil de sécurité de l’ONU pour obtenir une condamnation de la junte, abritent aussi Chevron et Total, les principaux associés de l’emblématique gazoduc Yadana. Pourquoi ni George et Laura Bush, ni Rama Yade, Bernard Kouchner ou Nicolas Sarkozy n’appellent-il à un contrôle international des revenus gaziers de la junte ?

Lire la suite sur le site de Rue89.com.

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