Isabelle Balkany devra payer sa caution d’un million d’euros

Vendredi 4 juillet 2014

Isabelle Balkany devra payer sa caution d’un million d’euros

AFP 3 juillet 2014 à 15:43

La caution fait partie d’un contrôle judiciaire imposé à l’élue UMP lors de sa mise en examen le 22 mai. La cour d’appel a également confirmé son interdiction de quitter le territoire français.

La cour d’appel de Paris a confirmé jeudi la caution d’un million d’euros que doit payer Isabelle Balkany après sa mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale, a-t-on appris de source judiciaire. L’élue UMP devra régler la somme avant la fin août. Elle fait partie du contrôle judiciaire imposé à l’épouse et première adjointe du maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany, par les juges du pôle financier du tribunal de grande instance de Paris.

Son avocat, Me Grégoire Lafarge, l’avait qualifiée de « pré-punitive » et avait déposé un recours. Mais la cour d’appel a confirmé jeudi tous les éléments du contrôle judiciaire, dont cette caution ainsi que l’interdiction de quitter le territoire français. « Tout cela est très excessif », a déclaré l’avocat. Isabelle Balkany s’est refusée à tout commentaire.

Les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon enquêtent sur les véritables propriétaires de deux villas où réside régulièrement le couple Balkany et d’éventuelles dissimulations au fisc. Concernant l’une de ses deux villas, à Saint-Martin aux Antilles, Isabelle Balkany a admis qu’elle en était propriétaire depuis 1997 et qu’elle était « l’ultime ayant-droit de la société » propriétaire du bien. Son avocat a déclaré qu’elle avait été acquise avec des « fonds parfaitement licites » mais qu’elle n’avait « pas été régulièrement déclarée » et que l’« ISF n’a pas été réglé ».

Les enquêteurs soupçonnent aussi le couple d’être le véritable propriétaire de l’autre villa, à Marrakech. Dans ce dossier, un intime du couple, Jean-Pierre Aubry, ancien directeur de cabinet de Patrick Balkany à la mairie de Levallois, a aussi été mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale.

Dans le cadre de l’enquête, le cabinet d’avocats dont Nicolas Sarkozy est un associé a été perquisitionné le 21 mai. Le couple Balkany est très proche de l’ancien chef de l’État.

AFP.

Revenir en haut