L’exil fiscal des films français

Mercredi 23 mai 2012

L’exil fiscal des films français

exode - 22/05/2012 | 13:19

Jean-Pierre Gonguet Plus les films français sont chers, plus ils sont délocalisés. Le Marsupilami et Astérix 4 l’ont été pratiquement entièrement, la plupart des films de plus de 10 millions d’euros de budget aussi. Une seule raison : la course aux meilleures exonérations fiscales.

Pendant l’autocélébration, les délocalisations continuent. Les « professionnels de la profession » vont louer sur la Croisette Alain Resnais, Jacques Audiard et Leos Carax, les réalisateurs des films français de la sélection officielle. Trois films produits (presque) entièrement en France. Et cela devient très rare. Car les « professionnels de la profession » ont aussi en tête les chiffres de la Fédération des industries du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia : 42 % de la production française ont été délocalisés au premier trimestre 2012. Record absolu. Pis : le taux de délocalisation des films de plus de 10 millions d’euros atteint, lui, 67 % ! Lire la suite sur le site de La Tribune.

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