L’histoire de Rubik, le projet des banquiers helvètes pour sauver leur sacro-saint secret

Jeudi 18 août 2011

L’histoire de Rubik, le projet des banquiers helvètes pour sauver leur sacro-saint secret

LEMONDE | 18.08.11 | 12h20

Genève Correspondance - C’est à l’été 2009, dans un contexte de menaces tous azimuts contre la Suisse, paradis des « évadés fiscaux », que l’Association des banques étrangères en Suisse (AFBS), soutenue par ses collègues helvétiques, eut l’audacieuse idée de transformer les banquiers suisses en quasi-percepteurs pour les fiscs étrangers. Nom du projet : « Rubik », comme le casse-tête géométrique.

C’est dire si cette solution, au départ imaginée par le lobby bancaire, devait résoudre un casse-tête : permettre aux banques suisses de préserver l’anonymat de leurs clients étrangers – les avoirs non déclarés des seuls Européens se monteraient à plus de 800 milliards de francs suisses (698 milliards d’euros) – tout en se mettant en conformité avec les administrations fiscales des pays concernés. Lire la suite.

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