La balade sud-africaine de M. Nicolas

Mardi 26 février 2008

La balade sud-africaine de M. Nicolas

Virée présidentielle | mardi, 26 février 2008 | par Xavier Monnier

Extraits d’un article mis en ligne sur le site du magazine bakchich.info :

S’il a choisi de zapper l’étape angolaise de son prépiple en Afrique australe, Sarko Ier va tout de même devoir réaliser un numéro de haute diplomatie. Rencontrer l’actuel et le futur président sud-africain… qui se détestent cordialement.

Pour son deuxième voyage présidentiel en Afrique, Nicolas Sarkozy a mis le cap tout au sud. Vers l’Afrique du Sud et le Cap, pour une visite express de deux jours les 28-29 février. Une destination tout ce qu’il y a de plus agréable. D’abord le doux climat du Cap, proche des standards méditerranéens. Ensuite l’accueil de la population. Thabo Mbeki, le président sud-africain, a été l’un des seuls, du moins le seul à le faire à voix haute, à féliciter Sarko Ier pour son discours de Dakar sur « l’homme africain ». Si l’Afrique de l’Ouest en général et le Sénégal en particulier n’a toujours pas digéré la prose rédigée par son conseiller Henri Guaino, elle a fait mouche au moins à la présidence sud-africaine, 14 ans après l’apartheid.

Bref un joli séjour en perspective mais qui ne devrait pas être sans chausse-trappe.

Le sulfureux Jacob Zuma. Toujours poursuivi pour corruption dans le dossier Thales Afrique du sud, blanchi l’année dernière d’une accusation de viol sur une femme séropositive, le « Zumagicien » bénéficie d’une aura considérable dans les rangs de l’ANC et dans le Kwazulu-Natal, à l’est du pays. Mais est en bisbille avec Mbeki.

« Évidemment, Zuma fait partie des gens que Sarkozy rencontrera », susurre-t-on, un peu gêné, dans les allées du Quai d’Orsay.

Agenda trop chargé pour une visite en Angola

En revanche, l’étape de Luanda en Angola, confirmée il y a deux semaines de cela à Bakchich, a tout bonnement été zappée.

Que les pisse-froids ne se méprennent pas. L’annulation de la visite n’est qu’un léger report, du aux agendas surchargés des deux président. Aucun lien avec l’Angolagate, cette vente d’armes pour laquelle un homme d’affaires très proche du président angolais, Pierre Falcone, est toujours mis en examen. Et dont le procès doit se tenir en cette belle année 2008.

Lire la suite sur le site du magazine Bakchich.info.

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