La place financière suisse joue un rôle mineur dans le financement du terrorisme

Vendredi 9 septembre 2011

11 septembre : 10 ans après

La place financière suisse joue un rôle mineur dans le financement du terrorisme

DIX ANS | Dans son rapport 2010 sur la sécurité, le Service de renseignement de la Confédération affirme que la place financière suisse ne joue pas un rôle central dans le financement du terrorisme.

ATS | 09.09.2011 | 12:06

La place financière suisse ne joue pas un rôle central dans le financement du terrorisme, selon le Service de renseignement de la Confédération (SRC).

Dans son rapport 2010 sur la sécurité, le SRC en veut pour preuve le petit nombre d’enquêtes de la police fédérale ces dernières années.

De plus, les institutions financiaffières n’ont annoncé que peu de cas suspects, selon le rapport. Mais le ciel n’est pas sans nuage pour les services secrets helvétiques : les systèmes de paiement informels et les méthodes alternatives de transferts de fonds telles que le système « hawala » échappent pour une bonne part aux contrôles des autorités.

Il est en outre difficile d’obtenir des preuves concrètes que des valeurs sont utilisées à des fins terroristes une fois qu’elles sont hors du pays.

Le Bureau de communication en matière de blanchiment d’argent (MROS) a reçu ces dix dernières années 189 communications de soupçons de financement du terrorisme. Les montants concernés s’élevaient à 221 millions de francs au total. Mais difficile de savoir dans combien de cas les soupçons se sont confirmés.

Les statistiques du MROS ne sont pas concluantes, a répondu l’Office fédéral de la police (fedpol) à la demande de l’ats. Les instances pénales fédérale ou cantonales peuvent tout-à-fait ouvrir une enquête indépendamment d’une communication de soupçon.

© ATS

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