La pression politique sur les paradis fiscaux ne faiblit pas

Mercredi 13 mai 2009

La pression politique sur les paradis fiscaux ne faiblit pas

[ 13/05/09 - 03H30 ]

Les pays qui ont promis de lever leur secret bancaire sont suivis de près par la communauté internationale, qui doit faire face à l’envolée des déficits publics.

Depuis la publication par l’OCDE, le 2 avril dernier, à l’issue du G20 de Londres, d’une liste de paradis fiscaux susceptibles d’être sanctionnés, la pression politique exercée au plus haut niveau sur les pays visés et sur les bénéficiaires de ces paradis bancaires ne se relâche pas. La semaine dernière, le président américain Barack Obama a annoncé une vaste réforme fiscale qui fait figure de déclaration de guerre à l’évasion fiscale. Plus question d’accepter que les multinationales isolent une part significative de leurs bénéfices dans des filiales étrangères, plus question de laisser les grandes fortunes échapper à l’impôt, via les fonds spéculatifs basés dans les paradis fiscaux. La réforme prévoit le renversement de la charge de la preuve : le contribuable devra détailler ses avoirs à l’étranger et prouver, si besoin, que son compte est en règle. Un projet qui n’est pas sûr de franchir le barrage du Congrès, mais atteste de la détermination de Washington. […].

Pas d’amnistie

« La pression politique ne se relâchera pas car avec la crise mondiale et les gigantesques plans de relance annoncés, les déficits publics vont s’emballer et la lutte contre l’évasion fiscale s’intensifier », poursuit cet expert. Avec d’autant moins d’états d’âme que de nombreux pays ont supprimé leurs impôts sur la fortune sans voir la fraude fiscale diminuer le moins du monde.

Lire la suite de l’article sur le site internet du journal Les Echos.

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