Le Conseil constitutionnel ouvre la voie à l’extradition de l’Argentin Mario Sandoval, accusé de crimes contre l’humanité
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Le Conseil constitutionnel ouvre la voie à l’extradition de l’Argentin Mario Sandoval, accusé de crimes contre l’humanité
L’Argentine réclame depuis sept ans l’extradition de cet ex-policier mis en cause dans la disparition d’un étudiant pendant la dictature.
Par Angeline Montoya Publié aujourd’hui à 10h35, mis à jour à 10h58
En jugeant « conformes à la Constitution les dispositions de l’article 7 du code de procédure pénale », le Conseil constitutionnel a fait sauter une des dernières barrières empêchant l’extradition vers l’Argentine de Mario Sandoval. Cet ancien policier argentin, qui avait introduit une question prioritaire de constitutionnalité (QCP), a en effet été débouté par les « sages » jeudi 23 mai, a informé le Conseil constitutionnel vendredi.
Mario Sandoval est accusé dans son pays de crimes contre l’humanité et Buenos Aires réclame de pouvoir le juger depuis 2012
Si l’Argentine, qui réclame à la France son extradition depuis 2012, soupçonne Mario Sandoval d’avoir participé pendant la dictature (1976-1983) à plus de 500 faits de meurtres, tortures et séquestrations, elle ne s’est appuyée que sur un seul dossier, celui de l’enlèvement et de la disparition, le 30 octobre 1976, d’Hernan Abriata. Etudiant en architecture, le jeune homme fut détenu à l’Ecole de mécanique de la marine (ESMA), un centre clandestin de torture d’où ont disparu quelque 5 000 opposants. Lire la suite.
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