Le blanchiment d’argent en Suisse augmente selon la Finma

Mardi 4 avril 2017

Le blanchiment d’argent en Suisse augmente selon la Finma

Bernard Wuthrich Publié mardi 4 avril 2017 à 13:43, modifié mardi 4 avril 2017 à 14:11.

Le risque de blanchiment en provenance de pays émergents reste élevé. La prévention doit aussi s’appliquer aux modèles d’affaires numériques, rappelle le gendarme des marchés financiers, qui présentait ce mardi son rapport annuel pour 2016

« Le risque de blanchiment d’argent a augmenté en Suisse. » Ce constat est celui de l’Autorité de surveillance des marchés financiers (Finma) dans son rapport annuel 2016, publié mardi. Elle a traité 22 cas de violation des obligations de diligence dans ce domaine, contre 9 en 2015. Si ce risque augmente, c’est principalement parce que « des fonds en provenance de marchés géographiquement éloignés et peu connus jusqu’à présent », principalement de « pays émergents », sont traités par des intermédiaires financiers suisses. Ces capitaux « constituent une opportunité pour la place financière, mais recèlent également de nouveaux risques », l’établissement de leur provenance étant parfois difficile à déterminer.

Globalement, la Finma considère que les milieux financiers suisses sont vigilants. Ils « n’acceptent et ne gèrent pas de fonds d’origine criminelle », reconnaît-elle. Elle a néanmoins renforcé son activité de surveillance à propos du risque de blanchiment d’argent en 2016. Lire la suite.

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