Les banquiers suisses ont le blues, la transparence leur est imposée

Dimanche 4 décembre 2016

Les banquiers suisses ont le blues, la transparence leur est imposée

4 décembre 2016 Par Agathe Duparc

La Suisse passera en 2018 à l’échange automatique d’informations fiscales avec 38 pays dont ceux de l’UE. Les banquiers commenceront la collecte l’année prochaine. Ils s’offusquent de cette marche forcée vers la transparence, qui laisse cependant un répit à la clientèle fortunée des pays émergents, comme la Russie.

Genève, de notre correspondante.- Que deviennent-ils et quelles sont leurs préoccupations et angoisses du moment ? Pour la quatrième année consécutive, une flopée de banquiers, d’intermédiaires financiers et d’avocats suisses, mais également de représentants de l’administration fédérale et de la justice helvétique, se sont réunis durant deux jours à Genève, jeudi 1er décembre et vendredi 2 décembre, pour plancher sur l’avenir de la profession. Sous l’intitulé « Transparence fiscale, toujours plus. Secret bancaire, toujours moins » [1], l’exercice ressemble de plus en plus à une psychothérapie de groupe au cours de laquelle les acteurs de la place financière libèrent leur parole et font le bilan des reculades successives. Lire la suite.

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