« Luanda Leaks » : gel des comptes bancaires d’Isabel dos Santos au Portugal
« Luanda Leaks » : gel des comptes bancaires d’Isabel dos Santos au Portugal
11 févr. 2020 Par Agence France-Presse
Mediapart.fr
La justice portugaise a ordonné le gel des comptes bancaires détenus au Portugal par la milliardaire angolaise Isabel dos Santos, fille de l’ex-président José Eduardo dos Santos, accusée de détournements de fonds publics aux ramifications internationales, a-t-on appris mardi à Lisbonne.
La justice portugaise a ordonné le gel des comptes bancaires détenus au Portugal par la milliardaire angolaise Isabel dos Santos, fille de l’ex-président José Eduardo dos Santos, accusée de détournements de fonds publics aux ramifications internationales, a-t-on appris mardi à Lisbonne.
« Le ministère public a ordonné le gel des comptes bancaires dans le cadre de la demande de coopération judiciaire internationale adressée par les autorités angolaises », a indiqué à l’AFP un porte-parole du parquet portugais.
Le parquet angolais accuse Isabel dos Santos, dirigeante milliardaire d’une kyrielle de sociétés, de fraude, détournement de fonds et blanchiment d’argent lorsqu’elle était à la tête du géant pétrolier Sonangol, sous la présidence de son père (1979-2017).
Après le gel de ses avoirs dans son pays, le procureur général de la République angolaise, Helder Pitta Gros, s’était rendu fin janvier à Lisbonne pour solliciter l’aide du ministère public portugais.
La justice angolaise avait mis la pression sur Lisbonne en précisant qu’elle soupçonnait la milliardaire angolaise d’avoir investi au Portugal des fonds détournés illégalement.
Figure de proue des investissements angolais réalisés au Portugal, qui se sont accélérés à la faveur de la crise traversée en 2011 par ce pays fragile de la zone euro, la femme d’affaires de 46 ans et son entourage avaient alors pris des participations dans plusieurs grandes sociétés portugaises. Depuis l’éclatement du scandale, elle a commencé à vendre ses parts.
Mme dos Santos avait été mise en cause le 19 janvier par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) qui a conclu qu’elle avait « siphonné l’économie angolaise » et accumulé de manière frauduleuse une fortune estimée à 2,1 milliards de dollars (1,8 milliard d’euros.
Elle rejette les accusations portées à son encontre, affirmant qu’elle est la victime d’une chasse aux sorcières.
paradisfj.info
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