« Notre liste n’est en aucun cas figée »

Vendredi 22 novembre 2013

INTERVIEW Vendredi 22 novembre 2013

« Notre liste n’est en aucun cas figée »

Richard Werly

François d’Aubert, chef du groupe de travail chargé des notations, s’explique

Lorsqu’il siégeait à l’Assemblée nationale française, François d’Au­bert pourfendait les paradis fiscaux et le blanchiment des capitaux. Désormais au service de l’OCDE, il a dirigé le groupe de travail sur les « notations pays » rendues publiques ce vendredi à Djakarta dans le cadre du Forum fiscal mondial.

Le Temps : Le Luxembourg a d’emblée contesté la note « non conforme » qui lui a été attribuée. D’autres pays ou juridictions s’étonnent de ce classement. Que leur répondez-vous ?

François d’Aubert : Il n’y a ni liste noire, ni liste grise, ni liste blanche. Nous avons travaillé sur la base de dix critères reconnus comme essentiels à un échange efficace et performant d’informations fiscales à la demande. Nous avons été particulièrement attentifs à la transparence, à l’identification des bénéficiaires ultimes des capitaux, à la qualité des réponses adressées par les pays ou juridictions interrogés. Toutes ces données sont objectives, et nos quatre catégories ne sont en aucun cas figées. Les pays mécontents peuvent demander des rapports supplémentaires qui, si nos remarques et recommandations sont suivies, seront positifs. Personne n’est au pied du mur. Nos notes sont une photo instantanée de la coopération fiscale mondiale. Lire la suite sur le site du journal Le Temps.

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