Trois ans après les « Panama papers », le Panama encore loin des standards mondiaux de transparence

Mardi 12 novembre 2019

Économie Panama Papers

Trois ans après les « Panama papers », le Panama encore loin des standards mondiaux de transparence

Le petit Etat d’Amérique centrale a obtenu une mauvaise note lors de l’évaluation conduite par le Forum fiscal mondial sur ses efforts en matière d’échange d’informations pour lutter contre la fraude fiscale.

Par Anne Michel Publié aujourd’hui à 15h48, mis à jour à 15h54

Le Panama s’est beaucoup ouvert et réformé depuis les révélations des « Panama papers » d’avril 2016 – l’enquête pilotée par le consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) avec plus de cent médias dont Le Monde –, mais ce n’est visiblement pas assez.

Ce petit pays situé au sud de l’Amérique centrale, qui essaie de se débarrasser de ses habits de paradis fiscal opaque pour sociétés-écrans, abrite un important centre financier international, avec plus de 640 banques et institutions financières, et 131 milliards de dollars (119 milliards d’euros) d’actifs bancaires.

Or, il vient d’obtenir une note de bas de tableau à un important examen de transparence conduit par le Forum mondial pour la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales (le Forum fiscal mondial) – cette instance de 158 Etats membres adossée à l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), vouée à la coopération entre Etats, pour éliminer fraude fiscale et blanchiment d’argent. Lire la suite.

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