Un appel pour réformer la jungle des fondations

Mardi 17 février 2015

Un appel pour réformer la jungle des fondations

Philanthropie La fondation de la banque Lombard Odier soutient une initiative pour « la dynamisation de la philanthropie ».

Objectif, balayer les soupçons entourant une partie de la galaxie de 13 000 fondations caritatives établies en Suisse. Chargée de gérer les dons des associés – présents ou passés – de la banque genevoise, la Fondation Lombard Odier a présenté hier une nouvelle version de son « initiative pour la dynamisation de la philanthropie en Suisse » conçue à l’origine en 2010.Un appel pour réformer la jungle des fondations

[…] En Suisse, la philanthropie est constituée de quelque 13 000 fondations ayant la responsabilité de distribuer entre 50 et 80 milliards de francs. Ces structures – dont beaucoup sont gérées par leurs seuls initiateurs – distribuent en moyenne entre 1 et 2 milliards de francs par an. La moitié d’entre elles se déclarent dédiées à des œuvres sociales ou à la recherche scientifique. A Genève, le nombre de ces fondations a explosé de 20% entre 2009 et 2013. Elles sont aujourd’hui un millier à être enregistrées dans le canton.

Dans l’ombre des associations Leenaards, Louis-Jeantet, Hans Wildorf ou Brocher cohabite un biotope de milliers de petites structures dont au moins la moitié disposent de 2 millions de francs d’actifs ou plus – les huit dixièmes n’ont pas de personnel rémunéré – rappelle l’initiative présentée hier. Résultat, sur les 13 000 fondations suisses, près de 3000 seraient inactives. Une opacité qui explique pourquoi des voix se sont élevées contre un manque de surveillance – seules les plus grandes présentent un audit – de petites structures sur lesquelles plane le soupçon de l’évasion fiscale. Lire la suite sur le site de la Tribune de Genève.

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