Charles Pasqua et « le juge qui sue la haine »

Samedi 5 janvier 2008

Charles Pasqua et « le juge qui sue la haine »

RENCONTRE | vendredi, 4 janvier 2008 | par Nicolas Beau

Extraits d’un article mis en ligne sur le site du magazine Bakchich.Info :

« Bonjour, monsieur le Procureur ». « Bonjour, monsieur le Sénateur ». Comme elle est lointaine cette époque où Charles Pasqua était convoqué par le juge Philippe Courroye au Pôle financier de la rue des Italiens. Et où certains mis en examen traitaient le magistrat, publiquement, de « juge qui sue la haine ». Désormais, les deux hommes, le premier devenu Sénateur des Hauts-de-Seine et le second Procureur de Nanterre se croisent fréquemment aux cérémonies officielles, de la commémoration du 11 novembre aux remises de médailles.

Cet automne, le clan Pasqua a été condamné dans sa totalité par le TGI de Paris dans les dossiers de la Sofremi et de GEC Alhstom. Lui même a vu requérir contre lui dix-huit mois avec sursis dans l’affaire du casino d’Annemasse. Et cela en attendant, le procès de l’Angolagate, cloturé en avril 2007, mais dont l’audiencement est fixé seulement en septembre 2008. Déja désigné, le futur Président du Tribunal, Jean-Baptiste Parlos, doit prendre, paraît-il, le temps de prendre connaissance du dossier.

Une course de lenteur est engagée entre la Justice ordinaire et la Cour de Justice de la République, chargée dans les dossiers Sofremi et GEC Alhstom, de juger Monsieur Charles, ministre de l’Intérieur au moment des faits. « Oh, ami » . Le Procureur Général auprès de la Cour de Cassation, Jean-Louis Nadal, a beaucoup d’amis, il n’est pas pas le genre à forcer le cours des choses quand un illustre sénateur est en cause.

Lire la suite de l’article sur le site du magazine Bakchich.Info.

© Bakchich.Info.

Publié avec l’aimable autorisation du magazine L’Express.

Visitez le site du magazine Bakchich.Info.

Revenir en haut