Sarkozy lié à l’affaire du banquier genevois ?

Dimanche 20 janvier 2008 — Dernier ajout mercredi 25 mars 2009

Sarkozy lié à l’affaire du banquier genevois ?

ALAIN JOURDAN | 19 Janvier 2008 | 00h00

Extraits de l’article mis en ligne sur le site de "La Tribune de Genève" :

En fouillant dans les affaires de François Rouge, l’ex-président de la Banque de Patrimoines Privés (BPP), les enquêteurs vont de surprise en surprise. « C’est une affaire à tiroirs. Vous allez voir ! » promet un policier qui connaît bien le dossier.

Un des tiroirs renfermerait-il Nicolas Sarkozy lui-même ? C’est en tout cas une présomption du juge qui, selon l’avocat Marc Bonnant, demande à son client d’éclaircir le rôle de l’actuel président de la République, lors de la réouverture du Cercle de jeux Concorde en 2005, alors qu’il était ministre de l’Intérieur (voir ci-dessous).

Actionnaire de référence à travers la société Sextius, domiciliée à l’étude de Me Bénédict Fontanet, le banquier s’est ainsi retrouvé impliqué dans ce qui ressemble à une guerre des gangs. Au menu : fusillades, exécutions sommaires, menaces… Suffisant pour que certains affublent François Rouge du sobriquet de « banquier de la pègre ».

L’histoire pourrait s’arrêter là. Sauf qu’en fouillant entre Genève, Marseille et Paris, les enquêteurs français sont allés de surprise en surprise. D’abord, ils ont découvert que François Rouge avait, par l’entremise du célèbre avocat Jacques Vergès, sollicité l’assistance de l’ancien supergendarme Paul Barril. Lequel dort, lui aussi, dans une cellule des Baumettes depuis le 24 décembre. Pris dans la nasse pour avoir suggéré à François Rouge de prendre contact avec Olivier Bazin, une figure des réseaux Françafrique apparemment prête à venir en aide au banquier.

Un langage martial

Les juges ont encore du pain sur la planche. Le scénario est confus. Ce qui l’est de moins en moins, c’est le second volet de l’affaire, jusque-là occulté et qui renvoie aux contrats pétroliers et à la politique française. Peut-être la vraie source des ennuis de François Rouge.

Lire la suite de l’article sur le site de La Tribune de Genève.

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