Florian Bourges entendu le 8 décembre

Vendredi 24 novembre 2006 — Dernier ajout vendredi 11 mai 2007

Florian Bourges entendu le 8 décembre

NOUVELOBS.COM | 24.11.06 | 19:15

CLEARSTREAM

Les magistrats en charge de l’affaire ont convoqué l’ex-auditeur, accusé d’avoir fourni les listings à Imad Lahoud.

Les magistrats en charge de l’affaire Clearstream ont convoqué pour le 8 décembre l’ex-auditeur Florian Bourges qui avait donné des listings comptables au falsificateur présumé Imad Lahoud.

Il pourrait être mis en examen pour « abus de confiance » par les juges Jean-Marie d’Huy et Henri Pons. Florian Bourges affirme avoir relevé des « anomalies sur le système informatique » de l’institution financière luxembourgeoise Clearstream alors qu’il était auditeur pour le cabinet Arthur Andersen.

Fin 2001, il aurait donné les listings de comptes au journaliste-enquêteur Denis Robert, auteur d’un premier livre dénonçant les malversations au sein de Clearstream. Floriant Bourges aurait également confié ces listings à Imad Lahoud mathématicien franco-libanais mis en examen le 9 juin par les juges d’Huy et Pons pour « dénonciation calomnieuse » et « faux et usage de faux » dans cette affaire.

Poursuivi pour « abus de confiance »

D’après l’ex-auditeur, les listings auraient ensuite été trafiqués par Imad Lahoud qui les aurait alors attribués à des personnalités françaises notamment politiques, dont Nicolas Sarkozy aujourd’hui partie civile. Imad Lahoud réfute ces accusations.

Florian Bourges affirme que ce dernier est le falsificateur des listings truqués envoyés par Jean-Louis Gergorin, aujourd’hui poursuivi pour les mêmes infractions qu’Imad Lahoud, au juge Renaud Van Ruymbecke.

Le procureur de paris Jean-Claude Marin demandait le 28 octobre de poursuivre Florian Bourges pour « abus de confiance » pour avoir « détourné » des listings de comptes de la société.

Les juges d’Huy et Pons ont qualifié cette demande de « superfétatoires » puisqu’ils comptaient « naturellement » le faire.

© Le Nouvel Observateur

Publié avec l’aimable autorisation du Nouvel Observateur.

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