Côte d’Azur : le sénateur Vestri (UMP) balaie les soupçons de corruption

Dimanche 6 décembre 2009

Côte d’Azur : le sénateur Vestri (UMP) balaie les soupçons de corruption

AFP / 05.12.09 | 03h41

Le sénateur-maire UMP de Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes), René Vestri, a balayé, dans un entretien à Aujourd’hui en France/Le Parisien samedi les soupçons de corruption et de blanchiment d’argent qui pèsent sur lui en matière de projets immobiliers.

« Je n’ai absolument rien a voir avec ce projet, ni de près ni de loin », a-t-il déclaré concernant le projet de construction d’unhe gigantesque tour à Monaco. « Je suis choqué d’être associé à une affaire de corruption. Ce qui arrive à mes proches est lourd à gérer », a-t-il ajouté.

Interrogé sur des sociétés offshore créées dans des paradis fiscaux, le sénateur-maire a admis qu’il y avait des « anomalies fiscales dans ce dossier », « mais on ne peut toutefois pas parler de corruption », selon lui.

L’une des filles de René Vestri, sénateur-maire UMP de Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes), Olivia Vanacore, avait été remise en liberté jeudi en fin d’après-midi au terme de 36 heures de garde à vue.

La police avait procédé à cette garde à vue sur commission rogatoire du juge Charles Duchaine de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille, qui a conduit à l’incarcération le 26 novembre du maire de Beausoleil, Gérard Spinelli, et d’un important patron du bâtiment et des travaux publics, Lino Alberti, dans le cadre d’une affaire de corruption présumée.

Par ailleurs, la semaine dernière, la mairie de Saint-Jean-Cap-Ferrat avait été perquisitionnée par la police qui enquêtait sur des liens éventuels entre René Vestri et Lino Alberti.

« Je connais Lino Alberti depuis trente ans. C’est un vieil ami qui m’a aidé avec sa compagne, Chantal Grundig, quand ma petite-fille a eu des problèmes de santé », a précisé M. Vestri.

© AFP

Publié avec l’aimable autorisation de l’Agence France Presse.

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