Quand la Suisse panique

Dimanche 20 décembre 2009

Nº2354 SEMAINE DU JEUDI 17 Décembre 2009

Quand la Suisse panique

Extraits de l’article mis en ligne sur le site du Nouvel Observateur :

Le référendum sur les minarets, le scandale bancaire, l’affaire Polanski sont des révélateurs. Bousculée par la crise, chahutée dans ses traditions, la Suisse s’angoisse et cherche désespérément à conserver son identité

La fin du secret bancaire

Les Suisses sont prévoyants, c’est même cela qui les caractérise… Leurs banquiers ne détiennent que 10% du marché des avoirs non déclarés. Voilà dix ans, ils ont anticipé la catastrophe de la fin du secret helvétique et ont fait basculer leurs précieux clients vers d’autres structures, très sûres, un monstre anonyme, le monde anglo-saxon des trusts et des sociétés offshore, dont la richesse n’est jamais estimée à moins de… 11 500 milliards de dollars ! (Lire encadré.) L’offensive américaine n’était qu’un simple coup commercial : « La Suisse était vulnérable. Les Etats-Unis et Londres en ont profité pour lui rafler son marché de l’évasion fiscale », conclut Myret Zaki.

Le début de la fin du secret bancaire des familles a été ressenti ici comme une attaque fondamentale, la modification par l’étranger de l’ADN national. Du coup, le pays s’est crispé sur tout ce qui fait son identité.

Lire la suite de l’article sur le site du Nouvel Observateur.

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