La crise a réduit l’autonomie des territoires britanniques d’outre-mer

Mardi 12 janvier 2010

La crise a réduit l’autonomie des territoires britanniques d’outre-mer

11/01/2010 18:30

Londres met plus de pression sur ses paradis fiscaux, dont les ressources ont fortement diminué

La liste des territoires d’outre-mer et autres dépendances de la Couronne britannique se lit comme un Who’s Who des paradis fiscaux : îles Caïman, Bermudes, Gibraltar, Jersey, Guernesey, îles Vierges britanniques… Mais pendant des années, chaque fois que Londres était accusé de protéger ces centres offshore, la réponse était simple : ces territoires, bien que liés au Royaume-Uni, sont autonomes. La plupart ont leur propre assemblée élue, qui décide des affaires intérieures et des impôts.

La crise a mis au jour une réalité toute différente. Face au chaos financier de l’an dernier, les îlots en question se sont retrouvés devant de graves difficultés budgétaires. Et quand ils ont voulu augmenter leurs emprunts, certains se sont heurtés au veto de Londres.

L’exemple le plus parlant est celui des îles Caïman. Ce centre mondial d’enregistrement des hedge funds (fonds spéculatifs) a été bloqué par Downing Street en septembre : une règle le lie au Royaume-Uni, lui interdisant d’emprunter plus de 80% de ses revenus annuels, ce qu’il s’apprêtait à faire. Le bras de fer a ensuite duré deux mois, jusqu’à ce que les îles Caïman acceptent d’augmenter leurs impôts locaux, en échange d’une aide du gouvernement britannique.

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