Wolfgang Schäuble : « C’est la fin du secret bancaire »
Emmanuel Garessus
Extraits d’un article mis en ligne sur le site du journal Le Temps :
Le Ministre allemand des Finances justifie l’achat de données volées. Il aurait été très difficile juridiquement de ne pas poursuivre sur la même voie qu’avec le Liechtenstein, a-t-il déclaré à la NZZ am Sonntag. Pour sa part Hans-Rudolf Merz montre que l’échange automatique d’informations est une option.
Le ministre annonce la fin du secret bancaire en Europe. « Le secret bancaire n’a pas d’avenir en Europe parce que nous avons une autre conception de l’Etat de droit », a-t-il déclaré. La Suisse n’est pas membre de l’Union Européenne, mais elle ne pourra pas y échapper, a-t-expliqué. Wofgang Schäuble n’entend pas faire pression sur notre pays. Et il reconnaît que la situation n’est pas aisée pour son voisin. Mais « sur la durée, la Suisse ne pourra pas se soustraire à cette tendance », selon lui. « Le secret bancaire avait une autre fonction autrefois, lorsque les citoyens avaient peur de perdre leur fortune »,a-t-il ajouté.
La solution préconisée par la Suisse, un impôt libératoire qui évite l’échange automatique d’informations, « ne résout pas tous les problèmes », à son avis.