Comment les Chinois achètent la France

Mardi 16 août 2011

Comment les Chinois achètent la France

Economie | 14 août 2011 | Mise à jour le 15 août 2011

Les nouveaux riches s’offrent appartements de prestige et sièges sociaux, notamment à Paris. Attirés par le prestige et par des perspectives de plus-values.

Extraits de l’article mis en ligne sur le site du JDD :

Bank of China accroît aussi sa présence

Pour autant, les futurs propriétaires avancent en terrain inconnu, ignorant tout des formalités, taxes et autres obligations légales. Directrice du service Chine au sein du cabinet Ernst & Young, Qingha Xu-Pionchon s’occupe de tout. À la tête d’une équipe de trente jeunes Chinois dotés de la double culture, cette ancienne avocate au barreau de New York règle les questions fiscales et juridiques. « Le droit de propriété privée n’existe pas en Chine. Le droit d’utiliser le foncier dure au maximum soixante-dix ans. Le système de taxe foncière démarre tout juste à Shanghai et à Chongqing. C’est vous dire la différence de culture… », explique-t-elle.

Plus surprenant encore, l’État chinois interdit aux ressortissants de sortir plus de 50.000 dollars par an et par personne. Pour contourner cette loi, les investisseurs créent des sociétés ou des trusts à Hongkong, à Singapour ou dans les îles Vierges, afin de faire transiter les fonds. 88% des investissements chinois à l’international passent par des sociétés offshore. Pour éviter la pression fiscale, ils installent leur holding foncière aux Pays-Bas, en Belgique ou au Luxembourg.

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