En Suisse, le blanchiment d’argent gonflé par le printemps arabe
Lors du printemps arabe, les mouvements d’argent douteux ont souvent suivi l’amplification de la contestation populaire. Une réalité qui jaillit dans le rapport 2011 de l’autorité suisse en charge des soupçons de blanchiment d’argent
Depuis 1998, les autorités Suisses se sont dotées d’une structure intermédiaire entre les opérateurs financiers et les autorités judiciaires, le Bureau de communication en matière de blanchiment d’argent (MROS), qui traite les communications de soupçons de blanchiment d’argent. Dans son rapport annuel communiqué lundi 14 mai, le MROS fait état d’une « hausse considérable » des communications de soupçons, soit +40% entre 2010 et 2011. En forte augmentation également, la somme des valeurs patrimoniales impliquées qui, avec un total de 3,3 milliards de francs suisses (2,75 milliards d’euros), dépasse le montant cumulé des deux années précédentes (2009-2010). Lire la suite sur le site du journal Métro.