Le fisc italien s’intéresserait à Bulgari

Mardi 1er janvier 2013

Le fisc italien s’intéresserait à Bulgari

31/12 | 12:39 | mis à jour à 13:45

La police italienne a mené une perquisition chez le joaillier de luxe soupçonné d’avoir dissimulé près de 70 millions d’euros de revenus imposables, rapporte le Corriere della Sera.

Après avoir ciblé les sociétés étrangères, comme Google et Facebook afin de savoir si leurs filiales s’acquittent correctement de leurs impôts, le fisc italien s’intéresse aux grands noms du luxe. Le « Corriere della Sera » rapporte dans son édition de lundi que la police a effectué la semaine dernière une perquisition chez Bulgari (groupe LVMH), soupçonné d’avoir dissimulé environ 70 millions d’euros de revenus imposables.

Selon l’article, qui cite un rapport de police, une perquisition a été menée la semaine dernière dans le cadre de contrôles portant sur la période de 2007 à 2011, l’année de l’acquisition de Bulgari par LVMH (propriétaire des Echos) pour 3,7 milliards d’euros via un échange d’actions et un rachat des minoritaires du joaillier qui valorisait l’entreprise romaine à 4,3 milliards d’euros.

« Nous avons toujours respecté la réglementation fiscale en Italie et à l’étranger, » a déclaré au quotidien Francesco Trapani, membre de la famille Bulgari qui dirige la division Montres et joaillerie de LVMH. Il ajoute que Bulgari a toujours collaboré avec les autorités italiennes et est sorti indemne des derniers contrôles fiscaux.

A Paris, un porte-parole de LVMH s’est refusé à tout commentaire, renvoyant aux déclarations de Francisco Trapani au Corriere della Sera.

SOURCE REUTERS, AFP

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