Affaire Guérini : le mystère des comptes suisses de Bernard Barresi

Mardi 12 février 2013 — Dernier ajout samedi 29 novembre 2014

Affaire Guérini : le mystère des comptes suisses de Bernard Barresi

Publié le lundi 11 février 2013 à 07H32

La piste du blanchiment en bande organisée envisagée

D’où vient l’argent que Bernard Barresi avait sur des comptes bancaires en Suisse dans les années 90 ? Et à quoi a-t-il servi ? Ces interrogations sont au cœur d’une nouvelle piste sur laquelle travaillent les enquêteurs de l’affaire Guérini, qui pourrait relever du « blanchiment en bande organisée ».

Selon nos informations, elle s’appuie sur des documents qui sont en cours d’analyse : ils ont été transmis par les autorités suisses au juge Charles Duchaine juste avant les fêtes de fin d’année, à la suite d’une commission rogatoire internationale lancée en mai 2011. Ils concernent deux comptes ouverts en 1989 à Genève auprès de la DBTC, la Discount Bank and Trust Company (1), et qui ont connu de très importants mouvements financiers jusqu’en 1997 pour l’un et 2003 pour l’autre.

[…] L’argent entre, sort, passe par des paradis fiscaux (Luxembourg, Îles Caïman, Angleterre…), revient en devises (yens, pesetas, dollars canadiens et australiens, marks…). Des actions sont achetées, notamment d’une compagnie électrique japonaise et du groupe de presse aixois Spir Communication. Les fonds circulent parfois via Cofinor, un organisme apparu récemment dans l’affaire Bettencourt et qui permet des transferts internationaux particulièrement opaques.

D’importants retraits ou dépôts en liquide sont également réalisés, ce qui suppose des déplacements à Genève à une époque où Bernard Barresi faisait l’objet d’un mandat d’arrêt. Au plus fort de leur activité, ces comptes abriteront jusqu’à près de 10 millions de francs, avant de progressivement s’assoupir. Lire la suite sur le site du journal La Provence

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