Le Luxembourg se dit prêt à réduire son secret bancaire

Lundi 8 avril 2013

Le Luxembourg se dit prêt à réduire son secret bancaire

A.R. | Publié le 07.04.2013, 13h18 | Mise à jour : 16h25

Après les critiques de ses partenaires européens sur ses pratiques particulières, le Luxembourg serait prêt à réduire partiellement son secret bancaire. En effet « nous voulons renforcer la coopération avec les autorités fiscales étrangères », a assuré ce dimanche le ministre des Finances Luc Frieden, bien conscient semble-t-il qu’avec l’affaire Cahuzac et les scandales des sociétés offshore dans les paradis fiscaux cette semaine, le vent est en train de tourner.

« La tendance internationale va vers un échange automatique d’informations bancaires. Nous n’y sommes plus strictement opposés », a donc admis le ministre luxembourgeois. Luc Frieden a notamment cité les paiements d’intérêts à des clients étrangers comme exemple d’informations qui pourraient être transmises aux pays d’origine. Il a également assuré que « le Luxembourg ne compte pas sur les clients qui veulent économiser sur leurs impôts ». Il y a peu, le ministre avait anticipé le revirement de situation et avait déclaré qu’il souhaitait que les clients financiers viennent au Luxembourg « non pas pour échapper au fisc … mais parce que nos produits et nos services sont mieux adaptés aux besoins internationaux ». Un secteur qui compte 141 banques de 26 pays et 3 840 fonds d’investissement opérant dans 70 autres pays.

Une réponse à son homologue allemand ?

Le Luxembourg, un des six membres fondateurs de l’Union européenne, est de plus en plus sur la sellette, particulièrement visé pour sa culture du secret bancaire. Lire la suite sur le site du journal Le Parisien.

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