Aux racines de l’affaire Bettencourt

Vendredi 17 mai 2013

Aux racines de l’affaire Bettencourt

16 Mai 2013

Par Myret Zaki Dans son nouvel ouvrage, le journaliste français Ian Hamel exhume le passé peu glorieux d’André Bettencourt. Bilan publie un extraitde son enquête traitant du volet suisse de l’affaire.

Fraude

Ce 15 mai paraît le nouvel ouvrage de Ian Hamel, Les Bettencourt, secrets de famille, aux Editions L’Archipel. Le journaliste d’investigation précise, en avant-propos, qu’il ne s’agit pas d’une énième enquête sur l’« affaire Bettencourt », celle tant médiatisée d’une veuve richissime, actionnaire principale de L’Oréal, soupçonnée par sa fille unique d’être manipulée par un photographe gigolo et qui a fini par entraîner la mise en examen en mars 2013 de Nicolas Sarkozy.

Certes, Ian Hamel a pu recueillir, pour la première fois, le témoignage de René Merkt, ancien gestionnaire de fortune de la milliardaire, remercié en 2009. Mais il s’agit ici surtout d’un récit d’avant l’affaire Bettencourt. « Une histoire plus secrète, tout aussi meurtrière. Avec un antihéros, André Bettencourt. »

Qui était vraiment le mari de Liliane Bettencourt, mort le 18 novembre 2007, à 88 ans ? Un homme « charmant, mais transparent », dont le passé peu glorieux a pu être reconstitué à l’aide de ses Mémoires privés, « qui auraient dû, à jamais, demeurer des secrets de famille ». Ci-dessous, Bilan publie un extrait du livre, qui aborde le volet suisse de l’affaire Bettencourt.

[…] Suite aux révélations issues des écoutes faites à son domicile et évoquant des comptes en Suisse, l’héritière de L’Oréal fait savoir qu’elle a « décidé de faire procéder à la régularisation de l’ensemble des avoirs familiaux qui seraient encore aujourd’hui à l’étranger ». Dans un communiqué daté du 21 juin 2010, Liliane Bettencourt précise qu’« il s’agit notamment du compte ancien que nous possédions en Suisse et que j’ai transféré sur un contrat d’assurance-vie au bénéfice d’un de mes petits-fils ».

Elle ne dit pas la vérité. Il n’y avait pas un seul compte en Suisse mais au moins douze qui n’ont cessé de fonctionner de façon totalement opaque depuis la guerre. Lire la suite sur le site du magazine Bilan.

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