Les banques de gestion suisses dans le collimateur insulaire

Lundi 1er juillet 2013

Fiscalité lundi 1 juillet 2013

Les banques de gestion suisses dans le collimateur insulaire

Richard Werly

En théorie, les nouvelles mesures singapouriennes obligent à évacuer l’argent gris

Lettre ou pas lettre ? A Singapour, les mots ont leur importance et le secrétaire d’Etat aux ­affaires financières en partance, Michael Ambühl, qui devrait se rendre d’ici la fin du mois en visite officielle dans l’île-Etat, pourra se faire préciser les choses.

Selon nos informations, les banques privées – parmi lesquelles de nombreuses banques suisses – basées à Singapour s’affairent depuis l’annonce des nouvelles mesures fiscales en février 2012, puis à la suite de la consultation menée entre octobre et décembre 2012, à inventorier leurs clients et à distinguer le bon grain « déclaré » de l’ivraie « non déclarée ».

Cet exercice se base sur les critères de l’Autorité monétaire de Singapour (MAS) et, dit-on, sur un courrier officiel dont celle-ci nie l’existence. Lettre circulaire ? Document de référence ? Le fait est, en tout cas, que les règles changent à partir de ce lundi, et que les banques n’ont pas d’autre choix que de s’y conformer.

[…] Le « nettoyage » de la clientèle fortunée par les banques risque, dit-on à Singapour, de creuser le fossé, côté suisse, entre les établissements comme UBS, Credit Suisse ou Julius Baer, très positionnés sur la clientèle asiatique, et les institutions helvétiques habituées jusque-là à délocaliser en Asie du Sud-Est leurs clients européens. Lire la suite sur le site du journal Le Temps.

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