Le côté obscur de la banque portugaise Espirito Santo

Mardi 19 août 2014

Le côté obscur de la banque portugaise Espirito Santo

Jean-Yves Paille | 19/08/2014, 10:58 - 1169 mots

Banco Espirito Santo (BES), ce groupe portugais organisé en une multitude de holdings, est un empire économique sur le déclin, plombé par ses dettes. Il a connu son apogée en 1973, à la fin de la dictature portugaise, et doit beaucoup à Ricardo Ribeiro Do Espirito Santo, le plus illustre patron de la banque qui porte son nom. Pendant 20 ans, ce dernier s’est appuyé sur des transactions avec les nazis et une grande amitié avec Salazar pour devenir le numéro 1 des banques portugaises.

« Nous sommes la banque de tous les régimes. » En 1991, cette déclaration assez stupéfiante de Ricardo Espirito Santo Silva Salgado, ex-dirigeant du groupe financier Espirito Santo, désormais interdit de sortie du territoire portugais, résume l’histoire trouble de l’entreprise née en 1920. Aujourd’hui, BES est un empire économique qui s’effondre. Le groupe est plombé par la dette de plusieurs de ses holdings. Lire la suite sur le site du journal La Tribune.

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