Frank Timis, l’empereur contesté

Samedi 6 septembre 2014 — Dernier ajout lundi 30 mars 2020

Industries extractives

Frank Timis, l’empereur contesté

vendredi 05 septembre 2014 17:30 Par Christophe Le Bec et Baudelaire Mieu, à Abidjan

Il a fait ses premières armes dans les gisements d’or de sa Roumanie natale avant de débarquer, il y a dix ans, en Afrique de l’Ouest. Son appétit pour les richesses du sous-sol semble insatiable. Mais ses méthodes ne plaisent pas à tout le monde. Y compris dans l’une de ses entreprises…

[…] C’est depuis le siège londonien de son groupe, non loin du palais de Buckingham, que l’Australo-Roumain dirige ses affaires. Mais il cherche à faire d’Abidjan le cœur de son dispositif. Poids lourd économique et logistique dans la sous-région, la Côte d’Ivoire est un passage obligé pour l’exportation des minerais et des hydrocarbures qui seront tirés de ses gisements de l’hinterland ouest-africain.

Grâce à ses deux avions privés, des Bombardier Challenger 604, il se rend régulièrement dans la capitale ivoirienne où il a promis aux autorités des investissements faramineux de plus de 5 milliards de dollars (3,73 milliards d’euros).

Il en aurait les moyens : l’homme a su, jusqu’à présent, garder la confiance des grandes banques anglo-saxonnes comme JP Morgan, bien qu’il ait été condamné à 600 000 livres sterling (750 000 euros) d’amende en 2006 par la Financial Service Authority (FSA) pour déclarations mensongères - trop optimistes - à propos d’un projet pétrolier en Grèce. Lire la suite.

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