Frauder le fisc : une affaire de puissants

Mercredi 29 octobre 2014

Frauder le fisc : une affaire de puissants

Christian Chavagneux

Alternatives Economiques n° 340 - novembre 2014

La fraude et l’évasion fiscales représenteraient 20 % des recettes budgétaires. Un manque à gagner dont les entreprises seraient responsables pour les deux tiers, loin devant les riches particuliers.

Personne n’avait anticipé un tel afflux : avec plus de 30 000 demandes en un peu plus d’un an, le service de Bercy en charge des fraudeurs fiscaux repentis a dû doubler ses effectifs de 40 à 80 agents, en attendant de passer à 100. Voilà au moins une administration publique qui recrute ! Après l’adoption d’une nouvelle loi à l’été 2013 durcissant les conditions faites aux fraudeurs, le ministère des Finances a été fortement sollicité. Le maniement de la carotte (éviter un procès) et du bâton (durcir les sanctions) s’est révélé efficace.

Les temps changent.

Dans une période de budgets publics serrés, les comportements douteux visant à échapper aux devoirs fiscaux sont de moins en moins acceptés, qu’ils soient le fait de particuliers ou d’entreprises. Lire la suite.

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