Yves Bouvier : les dessous de la plainte

Lundi 2 mars 2015

justice lundi 02 mars 2015

Yves Bouvier : les dessous de la plainte

Par Alexis Favre Collaboration : Fati Mansour

Les plaignants dénonceraient le rôle de sociétés-écrans

[…] Selon une source proche du dossier, une confrontation entre Yves Bouvier et Dmitri Rybolovlev a été organisée vendredi. L’oligarque serait intervenu en qualité de témoin, la plainte ayant été déposée au nom du trust qui détient les toiles – de Picasso, Modigliani, Gauguin, Degas ou encore Léonard de Vinci – supposément surfacturées.

Selon une source proche du dossier, pour motiver sa plainte, la partie plaignante aurait invoqué un circuit d’achat et de vente de tableaux par le biais de sociétés offshore, orchestré par Yves Bouvier. En substance, la partie plaignante aurait développé l’argumentaire suivant : des sociétés-écrans étant les propriétaires légales des œuvres entreposées aux Ports francs, Yves Bouvier aurait prélevé des marges sur des transactions réalisées entre des acheteurs et des vendeurs qui ne pouvaient pas vérifier les sommes effectivement payées ou encaissées puisque les parties ignoraient leurs identités mutuelles.

Intermédiaire russophone

Selon nos informations, Dmitri Rybolovlev affirme avoir découvert le pot aux roses après une rencontre fortuite avec le vendeur d’une œuvre acquise par l’intermédiaire d’Yves Bouvier. Leur discussion faisant apparaître une marge indue prélevée par l’intermédiaire. Lire la suite sur le site du journal Le Temps.

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