Belgique : un proche d’Elio Di Rupo pris en flagrant délit de conseil en évasion fiscale

Mardi 3 mars 2015

Belgique : un proche d’Elio Di Rupo pris en flagrant délit de conseil en évasion fiscale

Le Monde.fr | 03.03.2015 à 18h07 • Mis à jour le 03.03.2015 à 18h32 | Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant)

C’est une belle tuile pour le PS francophone belge, dirigé par l’ancien premier ministre belge Elio Di Rupo. L’un des principaux hommes de confiance de ce dernier a dû faire ce qu’il appelle prudemment « un pas de côté » en abandonnant les nombreux mandats publics qui lui avaient été octroyés par le parti. La raison ? Luc Joris détenait une société de conseil financier basée au Luxembourg, le pays voisin honni parce qu’il resterait le principal canal de l’évasion fiscale belge. Un micro-Etat dont le PS dénonce depuis longtemps les abus et qu’il a transformé en épouvantail. Pour la première fois depuis longtemps, le président du Parti socialiste belge voit naître une contestation en interne

Peu connu du grand public, M. Joris l’est davantage du monde des affaires et des opérateurs publics belges. Il siégeait notamment, jusqu’ici, à la SNCB, la compagnie ferroviaire belge, au conseil de la firme d’armement FN, au sein de la Société régionale wallonne d’investissement, ou à la Sogepa, un fonds d’investissement public. Un rôle clé pour un parti clé, depuis longtemps majoritaire en Wallonie.

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