« Panama-Connection » : bâtonnier de Lux. ne voit pas les avocats dans la tourmente

Jeudi 12 mars 2015

« Panama-Connection » : bâtonnier de Lux. ne voit pas les avocats dans la tourmente

RTL - 11.03.2015, 18:34 | Dernière mise à jour : 11.03.2015, 19:27

Malgré l’article du « Wort » sur une « Panama »-Connection, le chef du Barreau de Luxembourg, ne voit pas les avocats dans la tourmente ici au Grand-duché !

Me Rosario Grasso a également expliqué dans une interview à RTL que les avocats n’avaient pas été attaqués par ou dans cet article. Ce dernier indiquerait plutôt que beaucoup de gens ne savent pas clairement au Luxembourg ce qu’un avocat fait et peut faire.

Quand un avocat aide son client à fonder une société qui est dans l’intérêt du client, l’avocat fait son travail, précise le Bâtonnier. Celui qui a un bon conseiller pour sa déclaration d’impôts, fait des économies, et cela, chaque contribuable le ferait. Avec de telles entreprises, il s’agit évidemment de plus grosses sommes. Me Grasso comprend que cela puisse choquer, mais cela ne signifie pas que c’est illégal. La législation a changé notamment avec la loi anti-blanchiment, contre le financement du terrorisme et la loi anti-corruption, et il y a aussi une autre approche : la sensibilité éthique a simplement changé par rapport aux années 80 où tout cela était parfaitement légal.

Pour le Bâtonnier, l’avocat commence à quitter le terrain de sa profession quand il s’engage dans une voie illégale, quand il s’agit clairement d’argent illégal.

Si l’avocat n’a pas fait correctement son travail, il doit en répondre, mais il doit d’abord être entendu. Dans l’affaire Panama, des avocats reconnus seraient impliqués, des avocats qui ne sont pas connus pour être des moutons noirs et qui savaient ce qu’ils pouvaient faire et ne pas faire. Me Guy Arendt avait toutefois dit qu’il ne le savait pas.

Pour cela, on n’a pas besoin d’aller au Panama, il faut seulement se rendre au Kirchberg pour consulter le registre de nos sociétés. On pourrait y aller et dire que Maître Grasso fait prtie d’un conseil d’administration, sans qu’il en soit lui-même informé et sans que cela ait été vérifié. C’est une réalité au Luxembourg et on pourrait là améliorer les choses, selon Me Grasso. Lire la suite.

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