L’incroyable destin d’un financier genevois

Vendredi 15 mai 2015

L’incroyable destin d’un financier genevois

(Créé : 14.05.2015, 21h18)

Affaires Le banquier François Rouge est passé du sommet du monde des affaires à une prison marseillaise pour s’être acoquiné avec des clans corses. Il se raconte dans un livre confession.

Sa vie est proprement hallucinante. Après avoir racheté une banque genevoise pourrie par l’argent de la corruption italienne, l’avoir « nettoyée », construit une chaîne de six palaces helvétiques (dont le Richemond à Genève et le Royal-Savoy à Lausanne) le Genevois François Rouge s’est dangereusement acoquiné avec des clans corses. C’est son investissement, en compagnie de Paul Lantieri, dans le Cercle Concorde, à Paris, qui l’a perdu.

La police française pense que ce cercle est utilisé par le grand banditisme pour recycler de l’argent sale. En novembre 2007, François Rouge est pris dans le cadre d’un vaste coup de filet. Ecroué à Marseille, il y passera huit mois et demi. Libéré en août 2008, il attend ensuite son procès. En septembre 2013, il est condamné à dix-huit mois pour, notamment, « blanchiment en bande organisée », mais, en raison de son séjour en prison, il est alors libre.

Aujourd’hui, il a choisi de régler ses comptes. Pendant plusieurs mois, il s’est confié au journaliste Ian Hamel, à qui il déclare : « On pourrait mettre tous les banquiers suisses en prison, je n’ai pas fait pire qu’eux. » Lire la suite sur le site de La Tribune de Genève.

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