Pertes et profits
La Lettre du Continent, Vieux comptes gabonais, 11/11/1999 :
« L’enquête du Sénat américain sur les comptes d’Omar Bongo à la City Private Bank […] [révèle] que le président gabonais détenait non seulement des comptes dans les agences de […] Genève, mais également dans celles de Paris, de New York, de Bahreïn, de Jersey et du Luxembourg.
[…] Plus de 130 millions $ ont transité sur l’ensemble des comptes entre 1985 et 1999, ceci sans compter les prêts de la CityBank à la famille Bongo, qui s’élèvent à 50 millions $.
[…] CityBank explique […] que l’argent provient d’une allocation budgétaire, « 8,5 % du budget gabonais » - soit 111 millions $ [700 millions de FF environ] - étant chaque année réservés au président.
[…] Les enquêteurs du Sénat […] ont épluché les examens du budget gabonais faits par le FMI et n’ont trouvé aucune trace d’une quelconque « allocation présidentielle » de cette ampleur ».
Extrait de Billets d’Afrique et d’Ailleurs N°76 - Décembre 1999 -
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