Alain Prissette. Le petit rapporteur

Dimanche 30 août 2015

Alain Prissette. Le petit rapporteur

Willy LE DEVIN 27 août 2015 à 17:36

PORTRAIT De Mazarine aux taupes dans la presse française, l’homme qui en savait trop sur les médias publie ses mémoires d’espion.

Au terme « espion », il préfère celui d’« observateur ». Animalier en quelque sorte, puisque son petit rôle à lui était d’épier les canards. Trente ans durant, Alain Prissette a œuvré dans l’ombre de la section presse de la direction centrale des renseignements généraux (DCRG). Vaille que vaille, il devait tenir sa hiérarchie au parfum dès qu’un plumitif aux velléités investigatrices bougeait une oreille. De quoi en connaître un rayon, des coulisses des plus gros scoops aux sales bruits de chiottes de la République.

[…] Pour refermer le chapitre, on lui demande ce qu’il pense de la loi renseignement, adoptée au Parlement en juin. « Ça a déchaîné les médias, observe celui qui lit encore plusieurs quotidiens chaque jour, dont Libé. Mais, l’erreur que vous avez tous faite, c’est d’assimiler ce texte à un dispositif antiterroriste. Les vrais bénéfices vont à l’espionnage économique ou à la lutte contre la fraude fiscale. C’est vraiment là que la guerre se joue. » A son tour, il se fait interrogateur : « Vous n’auriez pas aimé bosser dans le renseignement ? Moi, avant d’entrer aux RG, j’ai tenté le Centre de formation des journalistes. Ça m’attirait beaucoup. » Lire la suite sur le site du journal Libération.

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