Evasion fiscale : Washington met la pression sur Alger

Lundi 2 novembre 2015

Evasion fiscale : Washington met la pression sur Alger

économie - Par Louise Dimitrakis - Publié le 01 Nov, 2015

Contraintes par le dispositif américain de lutte contre l’évasion fiscale, « FATCA », a communiquer leurs données au fisc, les filiales des banques étrangères en Algérie rencontrent l’opposition des autorités nationales.

F-A-T-C-A. Ces cinq lettres qui sèment le trouble dans le secteur bancaire algérien et créent des désordres diplomatiques entre les Etats-Unis et l’Algérie. Ces cinq lettres sont l’acronyme d’une législation américaine entrée en application depuis le 1er janvier 2013. Un dispositif de lutte contre l’évasion fiscale aux Etats-Unis auxquelles les banques étrangères ont été soumises. Il s’agit de poursuivre les fraudeurs au fisc américain et de les traquer partout dans le monde entier.

Blocage d’Alger

Dans cette optique, les grandes banques internationales actives aux Etats-Unis ont été amenées à contraindre leurs filiales réparties dans le monde entier à communiquer leurs données à l’administration fiscale américaine. Sauf qu’en Algérie, les filiales des grandes banques étrangères comme la BNP Paribas, Société Générale ou la HSBC, et d’autres encore, rencontrent de grandes difficultés pour adhérer à FACTA pour la simple raison que les autorités algériennes, à leur tête la banque centrale Algérienne, n’ont pas encore donné leur feu vert pour que les données bancaires de ces établissements présents en Algérie soient transmises aux autorités américaines.

Et le blocage dont est victime FACTA en Algérie commence à énerver sérieusement les diplomates américains, a-t-on appris de plusieurs sources. Lire la suite sur Mondafrique.

Revenir en haut