Karachi : un agent secret contredit la DGSI et accrédite la piste politico-financière

Vendredi 13 novembre 2015

Terrorisme

Karachi : un agent secret contredit la DGSI et accrédite la piste politico-financière

13 novembre 2015 | Par La rédaction de Mediapart

Le témoignage d’un agent de la DGSI, recueilli par la justice dans l’affaire Karachi, décrit les opérations de surveillance d’un intermédiaire saoudien, qui aurait remis des espèces à un proche d’Edouard Balladur. Ce qui contredit la version de la DGSI, qui niait avoir surveillé cet intermédiaire. Et accrédite la thèse que l’attentat était lié à l’arrêt du versement des commissions occultes prélevées sur des contrats d’armements.

C’est un témoignage majeur recueilli par la justice dans l’affaire de l’attentat de Karachi, qui a fait quinze morts dont onze employés français de la Direction des constructions navales (DCN) le 8 mai 2002 au Pakistan. Comme le révèle vendredi matin Le Monde, un agent de la DGSI (ex-DST, le renseignement intérieur), dont on ne connaît que le nom de code (« Verger »), contredit la version de son service, qui a toujours privilégié la piste islamiste. Le témoignage de « Verger » accrédite au contraire la piste politico-financière, selon laquelle l’attentat a été commis en représailles au fait que Jacques Chirac a stoppé le versement de commissions qui auraient alimenté la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en … Lire la suite sur le site de Médiapart.

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