Les banques suisses épinglées dans le détournement de quatre milliards de dollars en Malaisie

Samedi 30 janvier 2016

Les banques suisses épinglées dans le détournement de quatre milliards de dollars en Malaisie

Le Parquet fédéral a formulé vendredi une demande d’entraide à Kuala Lumpur. L’enquête implique la société genevoise PetroSaudi, dans ce qui est considéré comme le plus gros scandale de corruption d’Asie du Sud-Est

Des banques suisses sont effectivement impliquées dans le vol de fonds publics malaisiens, dont une partie aurait atterri sur les comptes du premier ministre du pays Najib Razak. Et Genève est bel et bien le point de départ du scandale qui secoue le pouvoir de Kuala Lumpur depuis à peu près un an. Voilà, en substances, les précisions apportées ce vendredi soir, via communiqué, par le Ministère public de la Confédération (MPC), dans ce qui est considéré comme le plus gros scandale de corruption de l’Asie du Sud-Est.

Selon le parquet fédéral, l’argent manquant dans les caisses publiques malaisiennes, et qui doit faire l’objet d’investigations plus approfondies, s’élèverait à environ quatre milliards de dollars. Une petite partie de cette somme dort toujours dans des coffres helvétiques – des noms comme BSI, RBS Coutts, Credit Suisse, JPMorgan, Falcon Private Bank, Banque privée Edmond de Rothschild, etc., ont été évoqués par le passé –, affirment les enquêteurs. À présent, la très discrète société genevoise PetroSaudi, un groupe pétrolier cofondé en 2005 par le Saoudien Tarek Obaid et détenu par le prince Turki Bin Abdullah, est directement visée par le procureur général de la Confédération. Lire la suite sur le site du journal Le Temps.

Revenir en haut