La police au siège de BNP Paribas a Madrid

Vendredi 10 juin 2016

La police au siège de BNP Pariasb à Madrid

9 juin 2016 Par Sylvain Nandan Édition : Hispanofonía

En 2015, le juge José de la Mata (Nº5 de l’Audience Nationale) a repris en mains l’enquête diligentée en Espagne sur le présumé délit de blanchiment de capitaux de la filiale genévoise de la HSBC. Cette semaine, la Guardia Civil s’est invitée aux sièges de Santander et de BNP Paribas.

Aujourd’hui délinquant en Suisse, Hervé Falciani a pourtant, grâce aux données qu’il a volées à HSBC entre 2006 et 2008, permis le départ de plusieurs enquêtes en Espagne, notamment contre la fraude fiscale. En effet, outre son activité politique, dès son arrivée à Barcelone, en 2012, il a accepté de collaborer avec l’Agence Tributaire et les services anti-corruption de l’État espagnol, et pour l’instant, plus de 10 millions d’euros ont été récupérés à travers diverses opérations de justice ou de régularisation fiscale à l’initiative même de certains des contribuables concernés (306 au total se sont acquittés de leur dette). Parmi les noms figurant dans la liste remise par le franco-italien à la justice espagnole, il y a maintenant quatre ans (on parlait de liste Lagarde à l’époque), figurent notamment des personnalités comme Fernando Alonso, pilote de Formule 1, ou encore des membres de la famille d’Emilio Botín, marquis de O’Shea (aujourd’hui décédé) et ancien Président de Santander, c’est-à-dire la tête de file du secteur bancaire espagnol (comme son père et son oncle avant lui, et sa fille plus récemment). Lire la suite sur le site de Médiapart.

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