Le fils du couple Balkany placé en détention provisoire

Mercredi 22 février 2017

Le fils du couple Balkany placé en détention provisoire

Ouest France / Modifié le 21/02/2017 à 22:33 | Publié le 21/02/2017 à 20:46

Sous contrôle judiciaire depuis sa mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale en mai 2016, Alexandre Balkany, fils de Patrick et Isabelle Balkany, a été placé en détention provisoire pour n’avoir pas payé l’intégralité de sa caution, révèle le Canard enchaîné.

Le fils du couple Balkany, mis en examen dans l’affaire de fraude fiscale visant ses parents, a été placé en détention provisoire lundi en raison du non-paiement de la totalité de la caution de 100 000 € dont il devait s’acquitter, a-t-on appris mardi de sources proches du dossier.

La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a ordonné la révocation du contrôle judiciaire d’Alexandre Balkany et son placement sous mandat de dépôt à l’issue de l’audience à laquelle il a comparu lundi, ont indiqué ces sources confirmant une information du Canard enchaîné.

Une luxueuse villa à Marrakech

Dans cette enquête, les juges d’instruction lui reprochent d’avoir aidé ses parents, Patrick et Isabelle Balkany, à dissimuler au fisc la possession d’une luxueuse villa à Marrakech.

Il est notamment soupçonné d’avoir signé deux contrats de bail fictifs en 2011 et 2014 avec une société immobilière qui a acquis la villa début 2010 pour plus de 5,8 millions d’euros. Or, les juges pensent avoir identifié un proche du député-maire LR de Levallois-Perret Patrick Balkany, Jean-Pierre Aubry, comme ayant droit d’une société panaméenne qui a permis d’acquérir la villa.

Patrick Balkany a été mis en examen notamment pour corruption passive, fraude fiscale, blanchiment de corruption et de fraude fiscale aggravée. Son épouse et première adjointe Isabelle Balkany a été mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale.

Le couple est soupçonné d’avoir caché au fisc cette propriété de Marrakech et une autre villa, Pamplemousse, située aux Antilles françaises.

Les juges d’instruction ont notifié la fin de leurs investigations le 27 janvier. Le PNF a trois mois pour prendre ses réquisitions avant une décision des juges de renvoyer ou non les protagonistes en procès.

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