Fraude fiscale : le Panama échangera des informations dès 2018
Le pays figure sur la liste française des paradis fiscaux et des Etats « non coopératifs » en matière fiscale, depuis les révélations des « Panama papers ».
Le Monde.fr avec AFP | 24.03.2017 à 23h06 • Mis à jour le 24.03.2017 à 23h36
En visite à Bruxelles, la vice-présidente du Panama, Isabel de Saint Malo, a annoncé vendredi 24 mars que son pays commencerait « à partir de 2018 » l’échange automatique d’informations pour contrer la fraude fiscale internationale.
« Nous sommes prêts pour commencer l’échange comme le prévoit la convention » multilatérale contre la fraude fiscale élaborée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), a dit Mme de Saint Malo.
Le Panama a récemment ratifié cette convention, et il a aussi conclu un accord bilatéral du même type avec les Etats-Unis qui « entrera en vigueur en septembre 2017 », a-t-elle rappelé. Mme de Saint-Malo a également annoncé que son pays se soumettrait « dans les prochaines semaines » à une nouvelle évaluation de l’OCDE, dite « Fast Track », pour prouver qu’il a fait des progrès. Lire la suite.