À quoi va servir l’Agence française anti-corruption ?

Dimanche 2 juillet 2017

À quoi va servir l’Agence française anti-corruption ?

HELENE GULLY | Le 23/03/17 à 15H56

Inaugurée ce jeudi, l’Agence placée sous la double tutelle du Garde des Sceaux et de Bercy a un pouvoir d’enquête et de sanction.

Avec ses 70 agents, l’Agence française anti-corruption, inaugurée ce jeudi, est l’un des piliers de la loi dite « Sapin II ». Dotée d’une compétence nationale, elle a dans son viseur les entreprises françaises dont l’effectif est égal ou supérieur à 500 salariés et un chiffre d’affaires à 100 millions d’euros.

À sa tête, Charles Duchaine, ancien juge d’instruction à Marseille et actuel patron de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués. « Je ferai tout pour que cette agence soit reconnue en France comme à l’étranger », a-t-il martelé à l’inauguration. Une fermeté destinée à apaiser l’OCDE et les Etats-Unis faisant régulièrement pression pour que la France, classée 23e rang mondial selon l’indice de perception de corruption par Transparency International, se pare d’outils efficaces en matière de délinquance économique et financière.

À l’étranger, certaines entreprises de l’Hexagone n’ont en effet pas vraiment très bonne réputation. D’ailleurs, trois d’entre elles - Technip, Total et Alstom - figurent au palmarès des dix plus grosses amendes jamais collectées par les autorités américaines. Le motif : corruption d’agents publics étrangers.

En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/23/03/2017/lesechos.fr/0211904841281_a-quoi-va-servir-l-agence-francaise-anti-corruption--.htm#vDP2qkYODS67BX4t.99

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