Galileo, l’épidémie mystérieuse continue de se propager dans les horloges atomiques

Lundi 3 juillet 2017

Galileo, l’épidémie mystérieuse continue de se propager dans les horloges atomiques

Par Michel Cabirol | 03/07/2017, 6:56 | 783 mots

Selon nos informations, il y aurait une vingtaine d’horloges atomiques frappée par une « épidémie », qui reste mystérieuse. Dix d’entre elles seraient déjà hors service.

Une « épidémie » mystérieuse continue de se propager au sein de la constellation Galileo. En novembre 2016, il y avait deux horloges atomiques en panne, avait finalement avoué l’Agence spatiale européenne (ESA) après les révélations de La Tribune, puis, en janvier, c’était neuf. Enfin, selon nos informations, aujourd’hui c’est une vingtaine d’horloges, qui auraient des dysfonctionnements, dont dix seraient d’ores et déjà hors service. Soit une vingtaine d’horloges sur les 72 en orbite (quatre par satellites). Ce qui fait beaucoup. Beaucoup trop ? Pas pour l’ESA qui estime que le problème est sous contrôle même si personne à l’Agence spatiale européenne ne connait encore avec exactitude le mal dont souffre les horloges. Ce qui pose problème…

C’est une question sensible« car les horloges atomiques sont des éléments »très importants" pour le bon fonctionnement du système de navigation par satellites, concurrent du GPS américain, avait précisé en janvier le directeur général de l’ESA, Jan Woerner.

Les assurances renouvelées de l’ESA, chargée de la maîtrise d’ouvrage du système de navigation par satellites européen, ont d’ailleurs fini par convaincre l’Union européenne, qui avait été pourtant très inquiète et agacée par ces problèmes, de procéder à un nouveau lancement dès cette année de quatre satellites de la constellation européenne à bord d’Ariane 5. Ce qui fera au total 22 satellites mis en orbite par Arianespace. Tous les satellites dont les horloges sont touchées par cette épidémie, sont fonctionnels, assure-t-on à La Tribune. « Politiquement, c’est important pour l’Europe de lancer d’ici à la fin de l’année », explique-t-on. Un lancement est visé par l’ESA pour décembre. Lire la suite.

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