Le « Chacal », cet autre indic des stups au trouble pedigree

Samedi 30 septembre 2017

Le « Chacal », cet autre indic des stups au trouble pedigree

Selon les révélations de « Libération », cette pointure du milieu, ancien des GAL recyclé dans le trafic de drogue international, aurait été l’un des indics de François Thierry, l’ancien patron de l’office des stups, récemment mis en examen pour complicité de trafic de stupéfiants.

Vincent Monnier Publié le 29 septembre 2017 à 20h45

C’est un nouveau personnage qui vient de faire irruption dans l’incroyable scandale secouant actuellement l’office des stups. Au vu de son pedigree et de son surnom, « le Chacal », l’intéressé, âgé de 65 ans, ne devrait pas se contenter de jouer les seconds rôles dans cette affaire en tous points hors normes. Selon les révélations publiées dans « Libération », cet individu au parcours des plus sinueux - ancien du GAL (Groupes antiterroristes de libération), l’organisation clandestine ayant assassiné plusieurs dizaines de militants indépendantistes basques dans les années 80, tueur professionnel, agent du Mossad, homme d’affaires, membre du milieu français, trafiquant international de drogue à très grande échelle - aurait été pendant de longues années l’un des informateurs de plusieurs services français dont les douanes, le Siat (le service interministériel d’assistance technique, chargé de gérer les infiltrations d’agents) et enfin l’Office des stups.

D’après les informations du quotidien, François Thierry, l’ancien patron de l’Ocrtis (Office central de répression des trafics illicites de stupéfiants) aurait été l’officier traitant du Chacal pendant une dizaine d’années. Il se serait appuyé sur ce personnage régnant sur le milieu de la Costa del Sol pour monter plusieurs opérations d’importation de résine de cannabis en France via l’Espagne. Des opérations aux finalités floues et aux résultats opaques.

« Le Chacal, c’est l’indic de toute la France policière et douanière », indique un célèbre avocat cité par « Libé ». Lire la suite.

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