L’argent sale, c’est d’abord l’argent de l’évasion fiscale

Samedi 7 juillet 2007 — Dernier ajout mercredi 5 septembre 2007

L’argent sale, c’est d’abord l’argent de l’évasion fiscale

Un article sur le site Betapolitique :

Extraits :

"L’intérêt du travail de Baker est de souligner que le « gros » de l’argent sale ne vient pas du crime et de la corruption, mais de l’évasion fiscale"

" La plupart des décideurs ou des hommes politiques que j’ai pu rencontrer pensent que le problème des paradis fiscaux se résume à celui du blanchiment de l’argent sale et des circuits de corruption. C’est évidemment un problème. Lorsque je parle de transfert de prix ou de « mispricing » à des dirigeants politiques, le regard devient rapidement incertain. Les multinationales maîtrisent parfaitement toutes les possibilités offertes par les paradis fiscaux. Mais je doute que les dirigeants politiques aient pris la mesure de l’étendue du phénomène.

Qu’entendez vous exactement par transfert de prix ?

Il s’agit de minimiser les taxes en jouant sur les prix des biens vendus et achetés. L’acheteur et le vendeur, qui peuvent faire partie du même groupe, se mettent d’accord sur les prix afin de minimiser la fiscalité ou, pire, de détourner la différence sur des comptes off shore. En Norvège, Transocean est accusée d’avoir organisée pour 10 milliards de couronnes d’évasion fiscale. Les avocats de la société parapétrolière plaident qu’il ne s’agit pas d’évasion mais d’optimisation fiscale. La Norvège a les moyens de lutter contre ce genre de pratiques qui assèchent ses recettes fiscales en logeant les profits à l’étranger. Mais cela suppose de déployer des moyens importants. Il faut disposer de contrôleurs fiscaux, de procureurs extrêmement qualifiés."

Lire l’article sur le site Betapolitique.

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